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8 femmes : Tribus féminines où cachotteries riment avec mobile





J’ai découvert « 8 femmes », lorsque j’étais enfant. On y retrouve un casting incroyable, 100 % féminin, composé de 8 actrices qui incarnent : fille, mère, grand-mère, tantes et autres le tout dans un décor des années 1950.

« 8 femmes » est, malgré un cadavre, une comédie accompagnée pour chaque femme d’une chanson. Grâce à ces chansons, l'enquête obtient un rythme.


Le film se déroule la veille de Noël, dans une maison bourgeoise.

Après le petit-déjeuner, la servante trouve le maître de maison assassiné. A partir de cet instant, ces huit femmes se suspectent entre elles. Chacune connaît la victime, chacune a eu l’occasion de le tuer durant la nuit.

Plus la pellicule tourne, plus les secrets et masques tombent. Après chaque révélation, on s’exclame : « c’est elle ! », jusqu’à ce qu’une autre se révèle à son tour. Nous retrouvons dans ce film des thèmes tels que l’argent, le désir, l’amour, la famille, les relations ; des thèmes chers pour François Ozon.


Dans ce film, François Ozon fait « multi-pass » : il est à la fois, réalisateur, metteur en scène, et cadreur. Il opère un esthétisme sublime qui permet de comprendre les enjeux et de mettre en parallèle la situation et l’époque. Le dénouement est exceptionnel et fonctionne.


Ce long-métrage propose du suspens ainsi que de l’humour. Il est par ailleurs atypique, mais reste accessible à un large public.

Je l’aime beaucoup, étant une inconditionnelle de Catherine Deneuve et une passionnée, pour sa filmographie et sa carrière en général, d’Isabelle Huppert ainsi qu’une amoureuse des films musicaux. De plus, le générique de début est très particulier, chaque actrice est représentée par une fleur révélant sa personnalité.


Louise Bénétreau

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