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Adieu les Terriens !




Depuis les années 60, une quarantaine d’explorations ont été organisées pour envoyer des engins spatiaux sur Mars. Un peu moins de la moitié seulement ont abouti. Pourtant, la planète rouge continue de susciter l’intérêt des États à travers le monde.



À l'instar de la course à l’espace de la Guerre froide, la conquête spatiale du XXIe siècle est un moyen pour les nations d’asseoir leur domination, sans pour autant enfreindre le traité de paix de la Seconde Guerre mondiale. La conquête de l’espace serait-elle une manière plus pacifique d’entrer en concurrence sans avoir à se battre ?


Il peut paraître naïf de penser que les grands conflits de l’Humanité ne sont qu’un lointain souvenir. Avec l’avancée technologique des grandes puissances, les affrontements se sont simplement modernisés : les fusils sont devenus des satellites, les blitzkriegs des cyberattaques.


Ainsi Perseverance - astromobile envoyé sur Mars par les États-Unis cet été - n’a pas seulement pour but de chercher les signes d’une forme de vie antérieure sur le sol martien. Il sert également à affirmer l’hégémonie américaine face à ses rivaux, par-delà les frontières. Chine, Russie, France, Inde et même Iran, tous se sont prêtés à cette guerre de l’information. Conquérir Mars est un enjeu politique renvoyant une image forte : celle d’un Etat capable d'apprivoiser une planète entière avant tous les autres, de par ses moyens et son intelligence.


La planète Mars, qui porte le nom du Dieu de la guerre, représenterait donc la future grande source de conflits internationaux. Il n’est donc pas étonnant de penser que la prochaine grande guerre pourrait avoir lieu sur la planète rouge.



Par Laëtitia MEDANE



Sources


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