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Et si la Corée du Nord, elle aussi, avait froid cet hiver...





Kim Jong Hun est au pouvoir depuis 2011. Malgré quelques apparitions sur la scène internationale, notamment avec le président Trump, les avancées sur des accords internationaux sont quasiment nuls. La méfiance de Kim Jong Hun est à son paroxysme ce qui engendre des conflits tant bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays et donne lieu à une quête du nucléaire. Or, cette quête va être réprimandée par de nombreuses sanctions qui affaibliront énormément son commerce extérieur.




On constate alors qu’environ 45 % des Nords Coréens étaient sous-alimentés entre 2017 et 2019 (Source : PAM des Nations unies). L’apparition du coronavirus n’a pas arrangé la situation du pays. En janvier 2020, Kim Jong Un a décidé de fermer totalement les frontières du pays ce qui a plongé la Corée du Nord dans un isolement encore plus profond. Le pays n’étant pas autosuffisant, beaucoup de ressources viennent à manquer. Le contexte actuel nous amène donc à nous demander : En quoi l’avenir de la Corée du Nord est-il menacé ?




La Corée du Nord produit son énergie à l’aide des exploitations de charbon et des structures hydroélectriques dans un esprit d’autosuffisance, mais cela n’est pas suffisant pour faire sortir la Corée du Nord de sa crise énergétique. 85 % de l’électricité est utilisée exclusivement dans l’industrie malgré les ressources exclusivement importées tel que le pétrole ou le gaz naturel. On pourrait donc se poser la question : Que se passerait-il si la Corée du Nord n’était plus ravitaillée par la Chine en gaz naturel ?




L’une des possibilités pourrait être la réserve de gaz sous-marine, en 2019 des chercheurs ont découvert une poche de gaz dans la mer de Chine qui pourrait contenir 50 millions de tonnes de CO2, cette voie reste assez hypothétique car cette poche se trouverait sur le territoire japonais qui serait alors un territoire ennemi.

La possibilité la plus probable serait alors une aide de la Russie qui pourrait envisager un projet de construction d’un gazoduc jusqu’à la Corée du Nord comme il avait été envisagé en 2011. Or, pour pouvoir financer ce gaz, il faudrait que la Corée du Nord possède des ressources suffisantes.




La Corée du Nord étant déjà fortement impliquée dans le trafic de contrebande, le marché qui pourrait s’ouvrir à elle est celui du trafic d'organes. Ce marché illégal rapporterait beaucoup d’argent et la Corée du Nord n’ayant aucun scrupule pour ses opposants, elle pourrait donc les utiliser dans ce trafic.

Actuellement, le monde n’a pas forcément d’intérêt à faire tomber la Corée du Nord étant donné que nous sommes dans une période de transition et que le monde géopolitique est bouleversé autant que les conflits internes des pays.




Selon Thae Yong Ho, ex-ambassadeur adjoint de Corée du Nord en Grande-Bretagne, la Corée du Nord se soulèvera d’elle-même dû à un « renouvellement générationnel » et mettra fin à cette dynastie.

La pénurie énergétique que subit la Corée du Nord ne serait que plus importante et cela l’affaiblirait considérablement. De plus, elle souffre déjà de l’isolement et si cet événement venait à arriver, le pays se retrouverait à la merci des Etats Unis et de la Russie.



Par Jules LEJAS

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