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Les misérables : il n’y a que de mauvais cultivateurs




Lors de mon stage, au cinéma Arvor, j’ai pu découvrir le film Les Misérables. Ce long-métrage de Ladj Ly, au casting 100 % masculin, se déroule à Montfermeil dans une banlieue dite difficile. L’histoire montre le quotidien et les tensions entre des jeunes, vivant dans des situations difficiles, et des policiers en manque de moyens, de formations et de disciplines.


Un policier, Stéphane, vient d’être affecté dans cette banlieue, au sein d’une équipe dans laquelle deux autres policiers, Chris et Gwada, connaissent le terrain. Dès le premier jour, son chef Chris montre des signes de violence, de racisme, d’ailleurs selon lui « la loi », c’est lui.


Soudain, les trois collègues se mettent à chercher un jeune ayant volé un lionceau du cirque voisin. Une fois retrouvé, et après quelques bons coups échangés, le trio l’arrête non pas sans mal.


Les trois compères emmènent le jeune garçon chez le caïd du quartier. Comprenant la situation, il prévient qu’ils n’échapperont pas à la révolte. Le nouveau policier est écœuré par Chris. S‘ensuivent des rebondissements tumultueux et péripéties par rapport à cette « bataille ».


Ce film est une façon moderne de reprendre le célèbre roman, du même nom, de Victor Hugo. Le scénario démontre par le jeu des acteurs une furieuse fougue, ce qui en fait un scénario efficace, le décor aide à percevoir la misère sociale. La réalisation musclée apporte une dimension tragique et un sentiment de choc. Nous découvrons les personnages et l’atmosphère à mesure que les scènes avancent.


Le lieu de ce film est Montfermeil, où Victor Hugo a écrit Les Misérables et comme il disait : « Il n’y a pas de mauvaises herbes, il n’y a pas de mauvais hommes, il n’y a que de mauvais cultivateurs ».


Méditons sur ces paroles...


Louise Bénétreau




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