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Les tensions entre Chine et Japon autours des îles Senkaku : la crise à venir





Les îles Senkaku se situent au sud-ouest du Japon en mer de Chine orientale. Elles sont constituées de 5 îles ((Uotsuri, Kitako-jima, Minamiko-jima, Kuba et Taisho) et de trois rochers (Okinokita-iwa, Okinomimami-iwa et Tobise). Cela représente une superficie de 7km2. Ces îles sont nommées îles Diaoyu en Chine.


Ces îles n’ont jamais été une source de conflits entre les pays voisins avant les années 1970. Or, en 1968, l’ESCAP (Commission économique et sociale pour l’Asie et le Pacifique) mena une étude aboutissant à la révélation d’hydrocarbures et de richesses halieutiques. Pour la Chine, le contrôle de cet archipel lui assurerait un approvisionnement d’hydrocarbures (1er importateur d’hydrocarbures) lui permettant d’assurer ses productions industrielles. Pour le Japon, le contrôle de ces îles lui permettrait d’étoffer sa propre réserve de ressources. En effet, le Japon possède très peu de ressources sur son territoire. Aussi, 80% de ses ressources énergétique sont importées.


Les deux pays essaient de revendiquer leur domination sur les îles. La chine revendique ces îles depuis «les temps anciens» comme le mentionne un ouvrage datant de 1403. Il y aurait donc une certaine légitimité a leur domination. Le Japon lui, fonde sa légitimité sur le droit international et plusieurs traités officiels. D’après le Japon, ces Îles était au statut juridique de «Terra Nullius» et non Chinois. Un tel statut signifie que l’archipel ne possède aucun maître. Ainsi, le premier pays revendiquant le territoire en devient propriétaire. Le japon a donc assuré sa revendication sur cet archipel. Concrètement, ces îles ont été la propriété d’une famille Japonaise jusqu’en 2012. Le gouvernement nippon a racheté la propriété pour 26 millions de dollars.


Ainsi d’apaiser les tensions, la Chine et le Japon ont essayé de mettre en place une cohabitation économique mais sans succès. Depuis cet échec, met une pression militaire constante sur la zone sous la forme par exemple de manœuvres navales. En effet, en 2010 les autorités chinoises ont envoyé plusieurs bateaux près des îles. Aussi, des avions chinois tel que des F15 survolent l’archipel violant ainsi l’espace aérien nippon. Ces actions ont poussé le gouvernement japonais à demandé l’aide de son nouvel allié les États-Unis. Depuis, les tensions pour le contrôle de cet archipel continuent et aucune cohabitation ne semblent possible. Surtout qu’un nouvel acteur revendique cet archipel. L’arrivée nouvel de Taïwan dans le conflit brouille encore plus tout espoir de partage du territoire.



Par Théo SYLVESTRE

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