RSE : trois petites lettres qui font de plus en plus parler d’elles dans les milieux économiques. La responsabilité sociétale des entreprises recouvre l’ensemble des démarches que ces dernières engagent au nom d’engagements sociaux et environnementaux. Cette approche n’est pas vraiment nouvelle, mais elle a connu un regain d’intérêt avec la loi PACTE, promulguée au printemps 2019, et qui permet aux entreprises de se doter d’une « raison d’être », et même de se transformer en « entreprise à mission ». Autrement dit, d’assumer leur responsabilité à l’égard de la société, au sens large du terme.
Des exemples ? Limiter son empreinte carbone en repensant ses modes de fabrication ou ses circuits de distribution, favoriser l’équité entre les femmes et les hommes au sein des équipes, se doter d’une mission engageante, qui s’inscrit dans les statuts de l’entreprise. Ou encore, s’inspirer des 17 objectifs de développement durable des Nations unies (ODD) pour piloter sa stratégie. De plus en plus d’entreprises se lancent dans cette aventure, et pas seulement pour verdir leur image et faire du marketing écolo. Des études récentes ont prouvé que celles qui adoptaient avec sincérité et conviction une démarche RSE affichaient de meilleures performances économiques, dans un climat social plus attractif.
Les jeunes ne s’y trompent pas : ils sont de plus en plus nombreux à exiger du sens lorsqu’ils débarquent sur le marché du travail, et sont prêts à bouder des entreprises sans éthique. C’est plutôt une bonne nouvelle pour réussir à concilier valeurs personnelles et professionnelles. Alors, lorsque vous solliciterez un stage ou un premier job, n’hésitez pas à questionner votre employeur sur sa démarche RSE. Il pourrait en être surpris, mais il y a fort à parier que cet intérêt ne le laissera pas indifférent. De plus en plus d’entreprises, en effet, ne cherchent plus à être « la meilleure du monde », mais « la meilleure pour le monde ». Et ça, ça change tout !
Xavier Debontride
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