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Voir du pays






Du pays, j’en ai vu. Depuis toute petite, je voyage avec ma mère à travers le monde. Mais quand je suis partie sans elle, pour la première fois, c’était très difficile.



Depuis mes six ans, je voyage, et j’adore ça : Paris, Londres, Athènes, Bruxelles, Bourg-St-Maurice, j’en ai vu du pays, et ce n’est pas fini ! Je suis française avec des origines espagnoles du côté paternel. Et pourtant je ne suis encore jamais allée en Espagne. Bientôt, j’aimerais y aller, car il y a plusieurs villes très belles et très riches culturellement comme Séville ou Barcelone avec les monuments de Gaudi.




Avec ma mère, nous choisissons nos destinations par rapport à nos goûts et nous discutons souvent des voyages que nous avons faits ensemble. J’aimerais visiter un certain nombre de villes, surtout de grandes villes comme Copenhague, Amsterdam, Stockholm, Rome, Florence, New York, Montréal, Los Angeles, Marrakech ou encore revoir Bruxelles et Athènes, mais aussi de grandes villes de France, comme Bordeaux, Lyon ou Lille.



Souvent, lorsque je fais mes valises, je suis heureuse et excitée d’aller découvrir une autre ville, de découvrir un autre pays que le mien. Cela me fait plaisir et me pousse à faire d’autres voyages, à aller voir plus loin. Pourtant, la première fois que je suis partie sans ma mère, cela a été vraiment difficile. C’était en avril 2008. Je suis allée au ski avec ma classe de 5e, à Bourg-St-Maurice. Je n’étais pas bien du tout, je n’avais pas ma mère avec moi, je n’avais pas l’habitude d’être séparée d’elle… Il m’est arrivé, le soir, de pleurer.



Le seul moment que j’aimais bien dans la journée, c’était avant d’aller dîner, on faisait de la luge. Mais sinon rien ne me plaisait, c’était triste et long. Le soir, je partais dans la chambre avec trois autres camarades et avant de dormir, je ne pouvais pas m’empêcher de repenser à ma famille, au séjour qui ne me plaisait pas. À la fin, je pleurais puis je m’endormais de fatigue. Chaque soir, ça recommençait. J’avais juste une hâte : rentrer chez moi…


Louise Bénétreau



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